La chronique d’un père qui s’ignore signée Jean-Michel Olivier
Roman
AbonnéLe dernier roman de l’auteur romand paraît peu après la réédition d’un récit généalogique publié il y a vingt ans. Entre «Fête des pères» et «L’Enfant secret», des harmoniques intimes résonnent longuement

«Il n’y a pas de plus grand désespoir, de plus haute douleur, que de chercher à être soi.» La dernière phrase de Fête des pères, définitive, prolonge la quête des origines familiales que Jean-Michel Olivier déployait dans L’Enfant secret en 2003, récit récemment réédité en poche. L’auteur y parvenait à cette conclusion: «Nous naissons tous sous le signe des mots et des images. C’est le nom qu’on nous donne et qu’il faut habiter. Et c’est l’image qui nous précède, bien avant la naissance, et détermine ce que nous allons devenir…»