Daniel Pennac: «J’ai grandi dans une famille absolument silencieuse»
Mot-à-mot
AbonnéIl faudra s’y faire: Daniel Pennac met un point final à sa grande saga avec «Terminus Malaussène». Un feu d’artifice pour dire au revoir à Benjamin et à sa tribu, à une langue gouailleuse en diable, à des intrigues en cascade et à un état d’esprit, fait d’humour et de chaleur humaine

C’était en 1985, Daniel Pennac publiait Au bonheur des ogres. Il ne le savait pas lui-même mais ce livre serait le premier d’une saga qui allait fédérer autour d’elle une immense communauté de lecteurs. Suivront La Fée carabine, La Petite Marchande de prose, Monsieur Malaussène… Il faut voir le public qui se presse dans les librairies quand Daniel Pennac vient signer ses livres: toutes générations confondues, sourire aux lèvres, ce même sourire qui vient quand on se plonge dans les aventures rocambolesques de Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, d’abord dans un grand magasin puis dans une maison d’édition. Jusqu’en 1999, avec Aux fruits de la passion, Benjamin et sa grande tribu de demi-frères et de demi-sœurs ont traversé des intrigues policières plus renversantes les unes que les autres.