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Ecrite par Ramuz, l’histoire d’un berger «qui a été pris sous les pierres, et voilà qu’il retourne aux pierres comme s’il ne pouvait plus s’en passer», devient un roman graphique sous le pinceau de Fabian Menor. Premier titre d’une collection qui réinvente en images le grand écrivain vaudois

Au commencement était le verbe: «Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien». Puis vint l’image. Publié en 1934, le roman de Charles Ferdinand Ramuz devient le premier volet de la collection Ramuz Graphique, qui marque l’entrée des Editions Helvetiq dans l’univers de la bande dessinée.