C’est bien après Tintin qu’Emile Bravo a découvert Spirou, sous la plume du génial Franquin, et il s’est dit «Wow! Quel personnage sympa!» Il y avait la dynamique du trait et une espièglerie dont le héros à houppette d’Hergé était dépourvu, la drôlerie de l’ami Fantasio, le merveilleux marsupilami et une modernité enthousiasmante. Sans oublier un côté «un peu iconoclaste. On sentait que l’autorité, ce n’était pas le truc de Franquin».