Quand on vit, écrit et choisit de rester à Cuba, on devient vite une curiosité pour le reste du monde. Lassé de se voir poser toujours les mêmes questions, Leonardo Padura y répond par une poignée de textes pleins d’humour. Combinés à d’autres qui traitent plus spécifiquement de son œuvre, de la littérature en général et des particularités de cette île chère à son cœur, ces essais sont aujourd’hui réunis dans un stimulant recueil achevé en 2018 et intitulé L’eau de toutes parts. Rédigés sur une période de presque quinze ans, ils se proposent, écrit Padura, de nous aider «à comprendre comment je vis, comment j’écris, pourquoi j’appartiens à ce pays».