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Lieve Joris, voyage au pays de l’enfance

Depuis les années 1980, l’écrivaine est connue pour ses récits sur le Congo et le Proche-Orient. Dans «Fonny», elle applique son art du portrait à sa propre famille, en Belgique

Des livres à Deventer, aux Pays-Bas, le 4 août 2019.  — © Robin van Lonkhuijsen/AFP
Des livres à Deventer, aux Pays-Bas, le 4 août 2019.  — © Robin van Lonkhuijsen/AFP

Partir, rester longtemps sur place, et écrire. Depuis plus de quarante ans, tel pourrait être le synopsis de la vie de Lieve Joris, voyageuse et écrivaine multiprimée en Belgique, son pays, aux Pays-Bas, où elle vit depuis 1975, en France, où elle a notamment reçu le Prix Nicolas Bouvier en 2009. Si ses livres, largement traduits, comptent parmi les références de la littérature de voyage, c’est qu’ils portent un regard aigu sur les douleurs et les impasses de l’après-colonialisme, sur le difficile métier de vivre d’où que l’on vienne, avec une densité, d’écriture, d’observation, d’immersion, très reconnaissable. Lieve Joris manie ce journalisme littéraire qui fait des outils de la narration romanesque des moyens de rencontre avec le monde.

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