Nedim Gürsel débouche sur la Marketplatz, à Soleure, la mine frigorifiée. En ce début des Journées littéraires*, il fait encore froid à l’ombre tandis que le soleil est déjà parfaitement méridional. Il s’agit de trouver rapidement une terrasse pour se réchauffer sous les rayons. Les tables de la Brasserie fédérale et ses garçons polyglottes n’attendent que nous. Derrière la fontaine, un duo trompette-saxophone joue des airs de bel canto.