Pajak à la recherche du temps perdu
Récit
AbonnéReprenant ses portraits intimes de villes publiés dans «Le Temps», les enrichissant de textes et de dessins inédits, l’écrivain-dessinateur invoque avec «Dans le calme du soir» les fantômes du passé

L’été passé, les lecteurs du Temps ont fait un beau voyage en six étapes avec Frédéric Pajak. L’écrivain et dessinateur les a emmenés par le texte et l’image de Strasbourg, d’où son père était originaire, à Paris, où il est né; de Lausanne et ses cafés de la jeunesse perdue à Aoste, qui infuse la mélancolie et le besoin d’écrire; d’Athènes, qui «demeure l’un des plus émouvants résidus d’une humanité véritablement sacrée», à Arles où il réside aujourd’hui. Ces déplacements dans l’espace se doublent de voyages intérieurs, de plongées dans l’histoire et le souvenir.