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Abonné«Inflorescence», le nouveau roman de la Suissesse, suit quatre générations de femmes, du Jura à la Patagonie, et se visite comme un jardin

La fenêtre de son bureau s’ouvre sur un grand cèdre. Il y a de nombreux arbres dans son dernier roman, Inflorescence (La Baconnière), un livre forêt, ou un livre jardin, une fiction qui a grandi comme une plante. «Je passe beaucoup de temps dans les jardins, mais je ne jardine pas», confie Raluca Antonescu, «c’est en écrivant que j’ai l’impression de travailler la terre».