Il y a même une notice «vampires rose bonbon», où il est notamment question de la collection Harlequin – qui, oui, a mis des vampires dans ses fleurettes. C’est dire si le tandem Jacques Finné – Jean Marigny a la curiosité boulimique, dans son passionnant Dictionnaire des littératures vampiriques. Trois cent cinquante-quatre pages (on aimerait le double, le triple) d’exploration des œuvres que les saigneurs de la nuit ont inspirées dans le champ littéraire, depuis les premiers poèmes allemands du XVIIIe siècle. De l’auteure de fantasy Lara Adrian à la «zone crépusculaire», c’est-à-dire les histoires dont la thématique flirte avec le vampirisme, des entrées concises, alertes, pour traverser les cauchemars.