prise de vue
AbonnéOPINION. Le Festival d’Aix-en-Provence a transporté son public sur un site inédit, loin des écrins étincelants où sa programmation se niche d’habitude. Il emboîte ainsi le pas à d’autres institutions qui, pour séduire de nouveaux publics, «délocalisent» leurs événements dans des espaces aptes à offrir des expériences exclusives

Le Festival d’Aix-en-Provence concentre chaque été ce que la France mélomane compte de plus chic, avec plusieurs opéras à l’affiche, des concerts, dans des lieux de prestige – dont le théâtre de la cour de l’Archevêché. Mais l’ouverture de la manifestation, lundi dernier, s’est faite sur une autre planète. C’est dans un bâtiment longtemps laissé à l’abandon, le Stadium de Vitrolles, proche de Marseille, que s’est joué Résurrection, un spectacle réglé par le mage des installations scéniques Romeo Castellucci sur la 2e Symphonie de Mahler. Le Temps reviendra en détail sur cet événement et l’édifice si particulier qui l’accueille.