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AbonnéLe violoniste israélien, né à Novossibirsk, a mis en lumière la trajectoire sombre et désolée du «Premier Concerto» au cours d’un concert avec le chef Wilson Hermanto et un grand orchestre constitué de professionnels et d’étudiants

Impossible de ne pas penser au conflit en Ukraine à l’écoute du Premier Concerto pour violon de Chostakovitch. Comme l’a rappelé Maxim Vengerov lors d’un concert lundi soir au Bâtiment des forces motrices de Genève (BFM), le compositeur russe a mis sept ans avant de voir ce concerto créé à Leningrad puis à New York en 1955. Une œuvre sombre marquée par le sceau de l’oppression sous le régime de Staline.