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Maou, à l’encre de Chine

Née en Chine, adoptée en France, l’artiste lausannoise publie «Fleur de prunier», une bande dessinée animalière émouvante et cocasse, dans laquelle elle raconte comment, orpheline de 3 mois, elle a trouvé une famille

Maou, dessinatrice . Lausanne. 7.6.2023. — © Eddy Mottaz
Maou, dessinatrice . Lausanne. 7.6.2023. — © Eddy Mottaz

Elle a dessiné plus de bestioles que Noé n’en a embarqué sur son arche. Parce qu’elle a été dégoûtée par les cours de dessin sur modèle vivant à l’école? Toujours est-il que lorsque l’envie de raconter des histoires lui est venue, elle a décidé de représenter les êtres humains sous forme animale, par inclination personnelle et pour s’inscrire dans une tradition de la fable. Cette option facilite l’identification, puisqu’un animal n’est «ni homme, ni femme, ni Suisse, ni Chinois, ni Africain… On évite les discriminations».

L’implantation géographique ne détermine en rien la taxonomie des personnages. Les Chinois n’ont pas des têtes de pandas ou de pangolins. Une famille française peut compter dans ses rangs une girafe, un zèbre et une grenouille… En fin de compte, «on est tous des humains avec une histoire plus ou moins compliquée». Cette ménagerie fantaisiste participe du charme prenant de Fleur de prunier, le roman graphique que vient de publier Maou et dont elle est le centre à défaut d’être l’héroïne.

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