Dans cette histoire, Rastignac est un post-ado qui mange des bouts de pizza abandonnés la veille, refoulé de tous les clubs même de ceux où il joue et parle avec un débit si lent qu’on ne se souvient jamais du début de sa phrase. Et pourtant, il se retrouve dix ans plus tard l’un des artistes les plus célébrés de son époque, décrit sur les plateaux télévisés comme le successeur de Brel et Brassens, après avoir survécu à toutes les polémiques et les tentatives de boycott. Cette série qui raconte, dans les yeux de son frère, l’ascension chahutée d’Orelsan est une œuvre captivante parce qu’elle s’appuie entièrement sur le fait que, jamais, il n’était supposé connaître la gloire.