Il s’est retrouvé bien malgré lui au cœur de la polémique de l’été en Suisse alémanique. Dominik Plumettaz, leader du groupe bernois Lauwarm, est sous le feu des projecteurs depuis le 18 juillet. Ce soir-là, il jouait avec son groupe à la Brasserie Lorraine, haut lieu de la culture alternative de la ville de Berne, quand, à l’entracte, le concert a été interrompu. Motif: des personnes présentes à la soirée auraient été indisposées par une supposée appropriation culturelle. En cause, le fait que le groupe, composé de Dominik Plumettaz et de ses cinq musiciens, joue du reggae et que certains portent des dreadlocks alors qu’ils sont blancs. Le Temps s’est entretenu avec cet artiste, qui n’a presque plus un poil sur le crâne et dont le discours respire la tolérance et le respect pour les autres cultures.