«Nous vivons dans un monde traversé par les jeux de pouvoir.» C’est par ce constat que le directeur Aviel Cahn annonçait le fil rouge de sa prochaine saison. Un ancrage de l’institution dans une modernité assumée et revendiquée par le directeur qui ajoutait: «En tant qu’institution publique nous avons le devoir de porter ces réflexions, de faire avancer notre société.» Si la relation entre musique et politique n’est pas nouvelle dans l’art lyrique, les siècles tendent à estomper l’aspect subversif des œuvres. Et pourtant! C’est bien une partition d’opéra qui servit de déclencheur à la révolution belge de 1830.