Un monde qui périclite, sans espoir de rédemption ni de véritable régénérescence. La conversion finale n’a pas vraiment lieu, et on se sent un peu comme orphelins à l’issue du spectacle. Une atmosphère de fin du monde hante le nouveau Parsifal au Grand Théâtre de Genève. Le metteur en scène Michael Thalheimer a choisi de gommer les didascalies proposées par Wagner pour privilégier une lecture plus conceptuelle, terriblement sombre, dans un geste radical.