Lana Del Rey, «Born to Die»
pop
(Vertigo/Universal Music). Le brouhaha quelque peu dément qui accompagne depuis six mois chaque fait et geste de Lana Del Rey atteint enfin le moment de vérité…
Le brouhaha quelque peu dément qui accompagne depuis six mois chaque fait et geste de Lana Del Rey atteint enfin le moment de vérité. Alors, après les spéculations et les dithyrambes hâtifs, place aux faits impitoyables et sans appel. Qu’on se le dise donc, après le buzz qui a suivi l’arrivée du lancinant «Video Games», le phénomène Lana perd d’un coup, d’un seul, toute sa part de Botox pour laisser pendre la part molle voire inconsistante du personnage. Born to Die est un mauvais album dont on sauvera quelques miettes («Blue Jeans»). Tout le reste s’avère être une compilation de petites et grandes vacuités, dont la Palme du navrant revient assurément aux insoutenables «Off to the Races», «National Anthem» et «Dark Paradise». A éviter.