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Riopy, le pianiste revenu des enfers

Peut-on vraiment se relever d’une jeunesse fracassée dans l’enfer d’une secte? Oui, 100 fois oui pour le pianiste français, qui déroule ici sa résurrection et son appétit de vivre avant son concert à Genève

Riopy: «Beaucoup de gens viennent à mes concerts alors qu’ils n’ont jamais écouté de piano.» — © DR
Riopy: «Beaucoup de gens viennent à mes concerts alors qu’ils n’ont jamais écouté de piano.» — © DR

On l’attrape alors qu’il rentre tout juste de sa tournée anglaise, dix dates à guichets fermés, comme d’habitude. Une simple question sur la façon dont elle s’est déroulée, et voilà la boule d’énergie qui se libère pour une tirade de dix minutes qui balaie large. Riopy a l’enthousiasme contagieux, et puisqu’il faut écrémer, on ne gardera ici que ce qu’il dit des émotions et des regards voilés dans la salle:

«Les gens sont tellement humains, ils étaient tous là à pleurer… Beaucoup viennent à mes concerts alors qu’ils n’ont jamais écouté de piano, ils m’ont découvert par une publicité, une série, une appli ou un lien de méditation. Ils ont entre 4 et 90 ans. Je ne joue pas du piano après de longues études au conservatoire ou grâce à une éducation bourgeoise. J’ai juste eu un clavier tout gamin, ça a été ma seule chance au milieu de toute la merde que j’ai ramassée. Mes seules influences, ce sont les images que j’ai eues dans ma tête, et c’est ça qui touche les gens, je pense.»

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