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Sum 41 au Caribana, l’éternelle jeunesse du pop punk

Les Canadiens sont de retour au festival de Crans, l’une des premières dates de leur tournée 2023 qui sera aussi leur dernière. Malgré sa séparation annoncée, le groupe sort encore un album cette année, et incarne un genre qui n’a pas dit son dernier mot

BERLIN, GERMANY - OCTOBER 12: (EDITORS NOTE: Image has been converted to black and white.) Singer Deryck Whibley of the Canadian band Sum 41 performs live on stage during a concert at the Max-Schmeling-Halle on October 12, 2022 in Berlin, Germany. (Photo b — © Frank Hoensch / Redferns
BERLIN, GERMANY - OCTOBER 12: (EDITORS NOTE: Image has been converted to black and white.) Singer Deryck Whibley of the Canadian band Sum 41 performs live on stage during a concert at the Max-Schmeling-Halle on October 12, 2022 in Berlin, Germany. (Photo b — © Frank Hoensch / Redferns

Pop punk’s not dead, ou en tout cas pas encore. Tel semble être le message de la programmation du festival vaudois, avec la venue des Ontariens de Sum 41. Déjà de la partie en 2017 (et programmés en 2010, date annulée), ces représentants d’un genre qui fleure bon le tournant du millénaire, version adolescents incompris, reviennent faire vibrer les rives du Léman pour un show qui a tout d’un chant du cygne. Près de 30 ans après leurs débuts, les Canadiens rangeront guitares et batteries après une dernière tournée cette année et un ultime album. L’occasion pour le public d’invoquer son âme de collégien et de revivre ses premiers tourments amoureux, ses premières cuites et son vague à l’âme des jeunes années en musique.

La première soirée de l’édition 2023 du Caribana se déroulera donc sous le signe du pop punk. Une façon d’essayer de faire se rassembler jeunes et moins jeunes sous une seule bannière. Car si les paroles de Sum 41 parlent plutôt aux premiers, ce sont les seconds qui ont vécu les grandes heures de ce style musical, à la fin des années 1990 et au début des années 2000. «Sum 41 a réussi à garder son public des premières années, celui des albums cultes comme All Killer No Filler, Does This Look Infected ou encore Chuck, énumère Samuel Galley, programmateur du festival. Mais il a aussi su se renouveler, en ne surfant pas uniquement sur ses succès passés, et étant relativement prolifique, il a pu toucher d’autres communautés de fans. Après, il est aussi difficile de complètement réinventer la roue du pop punk.»

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