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AbonnéEntre les titres de journaux en déclin et une pression qui s’accroît, la satire vit un tournant. Mais des initiatives fleurissent pour penser sa pérennité, à l’image du travail de fond effectué par la famille de Burki, dessinateur historique de «24 heures»

Entre expositions, colloques et débats télévisés, le dessin de presse est au cœur de l’actualité de ce début d’année 2022. Car son avenir préoccupe: entre les journaux papier qui disparaissent – une situation qui ne devrait pas s’améliorer si l’on en croit la votation du 13 février et le refus de l’aide à la presse – et la pression des réseaux sociaux qui s’ajoute à celle des pouvoirs politiques et religieux, «la caricature vit une période d’ombre».