Monter au front, malgré la fronde. Comme le relate ce samedi Heidi. news, le directeur du Musée d’art et d’histoire (MAH), Marc-Olivier Wahler, ne capitule pas. A la mi-août, il subissait pourtant une attaque d’une rare violence: 117 personnalités, historiens de l’art, professeurs d’université, enseignants dans le secondaire, défenseurs du patrimoine, demandaient au Conseil administratif sa révocation, au terme de ses deux premières années probatoires. La cause de cette offensive sans précédent? Cette figure de l’art contemporain négligerait la vocation scientifique du MAH, manifesterait peu d’intérêt pour les collections, servirait plutôt ses marottes que le patrimoine de la grande maison.