Progressivement, les lumières s’éteignent. On se croirait presque au théâtre – sans le bar démontable installé par des bénévoles quelques heures plus tôt et le sol en lino gris du foyer étudiants. Soudain, les riffs de guitare font taire les bavardages d’un public hétéroclite. Les retardataires, une bière à la main, slaloment entre les doudounes et les sacs pour regagner leur rang de chaises en bois. «Bonsoir bonsoir», lance l’humoriste Tristan Lucas, hôte de la soirée, dans un micro qui grésille tant qu’il lui faudra refaire son entrée.