Les choix d’Eléonore Sulser
Julie Otsuka, «Certaines n’avaient jamais vu la mer» (Phébus)
Un roman choral impressionnant qui dit le destin de femmes exilées de l’archipel nippon.
Julia Deck, «Viviane Elisabeth Fauville» (Minuit)
L’histoire d’une femme qui tue son psychanalyste au couteau. Diabolique et drôle.
Quentin Mouron, «Notre-Dame-de- la-Merci» (Olivier Morattel) Pour la précision et la maîtrise; pour sa capacité à créer une atmosphère et des personnages forts; pour son côté Simenon.
Dany Laferrière, «Chronique de la dérive douce» (Grasset) Le récit en vers libres de l’arrivée d’un migrant haïtien au Canada.
Patrick Deville, «Peste & Choléra» (Seuil)
Patrick Deville fait le portrait d’Alexandre Yersin, Vaudois qui éradiqua la peste. Prix Femina 2012.
Les choix de Lisbeth Koutchoumoff
Nathalie Léger, «Supplément à la vie de Barbara Loden» (POL)
Un retour-arrière sur la vie et l’unique film de Barbara Loden, «Wanda», qui se mue en rêverie sur le désastre intérieur.
J.K. Rowling, «Une Place à prendre» (Grasset)
Une étude de mœurs dans une petite ville anglaise, vibrant hommage à Charles Dickens.
Joël Dicker, «La Vérité sur l’affaire Harry Quebert» (Age d’Homme-de Fallois)
Un thriller balayé par les vents de la côte Ouest américaine que l’on refuse de lâcher, même quand il est terminé.
Quentin Mouron, «Notre-Dame-de-la-Merci» (Olivier Morattel) Un théâtre cinglant dans les neiges québécoises.
Sylviane Dupuis, «Poème de la méthode» (Empreintes)
Poèmes pour la traversée des deuils, pour marcher encore, droit.
Les choix d’Isabelle Rüf
Gonçalo Tavares, «Un Voyage en Inde» (Viviane Hamy)
Une épopée moderne en vers libres, sur le modèle des Lusiades de Camoes, avec la verve, l’ironie et le souffle de Tavares.
Peter Handke, «Toujours la tempête» (Le Bruit du temps)
Sous un pommier, un alter ego de l’auteur est confronté aux morts de sa famille. Emouvant et parfois drôle.
Catherine Safonoff, «Le Mineur et le Canari» (Zoé) Un transfert psychanalytique raconté par une artiste de l’autobiographie.
Pascal Quignard, «Les Désarçonnés» (Grasset) Un enthousiasmant éloge de la chute.
Oleg Pavlov, «Récits des derniers jours» ( Noir sur Blanc) L’enfer glacé des garnisons dans la steppe, à la fin de l’ère soviétique, en trois courts romans burlesques.
Les choix d’André Clavel
Stewart O’Nan, «Emily» (L’Olivier)
Confessions bouleversantes d’une vieille dame pas toujours très digne.
Donald Ray Pollock, «Le Diable, tout le temps» (Albin Michel)
Un premier roman satanique dans une Amérique pousse-au-crime.
Chris Womersley, «Les Affligés» (Albin Michel) Une descente aux enfers sous le signe de Faulkner.
Toni Morrison, «Home» (Christian Bourgois) La voix envoûtée d’une romancière qui pratique la littérature comme une rédemption.
Michael Ondaatje, «La Table des autres» (L’Olivier) L’auteur du «Patient anglais» raconte sa vocation d’écrivain.