A Bienne, le printemps théâtral sera belge et c’est une fête!
A la tête de Nebia, scène francophone de la ville bernoise, Marynelle Debétaz réalise enfin son rêve: programmer un festival de créations en provenance de Belgique. Présentation
De février à mai, le printemps biennois sera belge et c’est une excellente nouvelle! Directrice de Nebia, le théâtre francophone de la place, Marynelle Debétaz rêve depuis longtemps de ce festival essentiellement wallon. Pourquoi cet engouement? «A Nebia, on apprécie la façon dont les artistes belges parlent du monde d’aujourd’hui. Comment ils creusent des sujets forts, actuels, avec ce parfait dosage de sérieux, d’humour et de sensibilité. Sans oublier une bonne dose d’exubérance libératrice!» s’enthousiasme la jeune femme, soulagée de pouvoir enfin réaliser cette programmation, mise à mal, ces deux dernières années, par le défilé de vagues covidées.
Allégresse, donc. Et allégresse partagée. Car, David Murgia en tête, c’est vrai que la scène belge nous enchante régulièrement avec son ton bien particulier entre adresse musclée, joie de jouer et raffinement de la pensée. Parcours en huit étapes, au fil du regard que la directrice porte sur ces rendez-vous qui balaient des thèmes aussi variés que la prostitution, Jacques Brel, une craniotomie éveillée, une catastrophe nucléaire ou encore Frank Zappa. Cette précision encore: bilinguisme biennois oblige, la plupart des spectacles sont surtitrés en allemand.