Les écoles de cirque toujours en équilibre
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AbonnéDepuis trente ans, elles pleuvent comme des confettis en Suisse. Bien que la popularité du cirque traditionnel décline, les écoles consacrées à son art ne sont pas près de quitter la piste. Ouvertes à la rencontre avec d’autres disciplines, elles continuent d’aimanter les élèves en quête d’une double sensation sportive et artistique

Les pirouettes s’enchaînent sur le tapis bleu de l’école de Larbi Ben Mansour. L’ancien acrobate étoile en a corrigé et encouragé «des millions» depuis bientôt trente ans qu’il enseigne l’art du cirque à Neuchâtel. Monocycles, balles de jonglage, trampolines, diabolos et assiettes multicolores s’amoncellent sur le côté de la pièce. Le champ est laissé libre aux jeunes pousses de 7 à 13 ans. Certaines ont germé jusqu’à en faire leur métier, mais ce n’est plus ce qui motive le professeur. «Deux ou trois de mes élèves sont devenus professionnels, mais c’est rare. C’est un métier compliqué en Suisse…