Scènes
AbonnéLes pièces d’Hanokh Levin sont sans pitié, mais cette cruauté paie. Et, à l’Alchimic, Dylan Ferreux trouve parfaitement la veine explosive d’une de ces bombes pour ego boursouflés

«Le temps passe, et toi, tu passes à côté.» Formidable Hanokh Levin qui, en une réplique, raconte la vanité de l’existence! Si l’auteur israélien, mort en 1999 à seulement 55 ans, est tant apprécié des scènes francophones, c’est parce qu’il épingle le côté mesquin de tout humain. C’est aussi parce que, placés face à leur médiocrité, ses personnages n’ont tellement rien à perdre qu’ils se permettent les audaces les plus perchées.