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A Genève, une famille dynamitée par un ado en déroute

Avec «Le Fils», de Florian Zeller, auteur récemment primé aux Oscars, Elidan Arzoni montre comment le mal de vivre est un trou noir qui peut aspirer tout un clan

Le désarroi du père face à son fils en souffrance. — © Carole Favre
Le désarroi du père face à son fils en souffrance. — © Carole Favre

«Un seul être vous manque et tout est dépeuplé», dit l’adage. Un seul être souffre et tout est dévasté, pourrait ajouter Florian Zeller qui vient de gagner l’Oscar du meilleur scénario adapté pour The Father, film avec Anthony Hopkins dont l’auteur français est aussi le réalisateur. Au Théâtre Alchimic, à Genève, ce n’est pas le père qui est scruté par Florian Zeller (quoique), mais Le Fils, un adolescent qui ne voit pas de sens à son existence.

Passionné par les relations sous haute tension, le metteur en scène Elidan Arzoni retrouve le mordant et la précision de Contractions, précédent spectacle qui retraçait un cas de mobbing en entreprise. A l’image de Cédric Dorier en père satisfait, puis anéanti, les comédiens excellent à montrer à quel point le mal de vivre est un trou noir qui aspire tout à lui.

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