Scènes
AbonnéDans ce cabaret genevois, pas de danseuses et leur truc en plumes, mais trois parques qui tissent le fil de la vie et parlent de la mort. Un spectacle foisonnant et attachant

D’ordinaire, au cabaret, le grand escalier offre ses reliefs tranchés à des danseuses dénudées. Au Théâtre du Grütli, ces jours, ce sont trois parques, robes de velours et fleurs dans les cheveux, qui mènent le bal, un bal drôle et provoc, sur des marches haut perchées. C’est que la metteuse en scène Anna Lemonaki, toujours aussi singulière, parle de la dernière pente, la fatale, dans Blanc, spectacle très vivant sur la mort.