Spirou à l’opéra. Avec son visage poupin, sa vivacité étonnée, Milo Rau détonne sous les lustres dégoulinants du Grand Théâtre. Mais il aime ça aussi, on le jurerait, cet or et ces miroirs dignes du roi Soleil, lui qui a souvent arpenté des crêtes hostiles, en Syrie ou en Irak, pour les besoins d’un spectacle.