A Neuchâtel, le monde toujours réenchanté de Robert Bouvier
Scènes
AbonnéJeudi soir, le gratin a fêté les 21 ans du Théâtre du Passage et de la compagnie du même nom. A l’affiche, «Les Merveilles», spectacle tourbillon qui évoque avec fougue les doutes et convictions du patron. A voir encore ces vendredi et samedi

Pour un comédien, la fiction théâtrale n’est-elle pas plus réelle que la «vraie vie»? Peut-on, tout à la fois, admettre ses chagrins et faire valser danses et chants sur la scène? Dans un théâtre, tout le monde compte, de l’ouvreuse aux techniciens. Rend-on assez hommage aux petites mains? Robert Bouvier, 60 ans, a beau diriger le Théâtre du Passage, à Neuchâtel, depuis vingt et un ans, il n’a rien perdu de ses doutes et de son âme d’enfant. C’est un cliché de dire les choses ainsi, mais chez lui, c’est une vérité toujours vérifiée.