Une bonne gifle d’entrée. Sur la scène du Théâtre de l’Espérance à Genève, la comédienne Sabrina Martin n’y va pas de main morte. En préambule de Clash, elle frappe fort son compagnon de jeu, Gaspard Boesch. La baffe est fausse, mais sonne vrai. Elle donne surtout la couleur d’une soirée qui aurait pu être fracassante, qui l’est par intermittence, mais qui ne tient pas la longueur, malgré l’abattage des interprètes, le savoir-faire de la metteuse en scène Céline Goormaghtigh et les ponctuations amusées de deux jeunes musiciens, Lou Golaz et Léon Boesch.