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Placido Domingo, la chute d’un dieu

Le ténor prodigieux a démissionné mercredi de ses fonctions de directeur de l’Opéra de Los Angeles, accusé de harcèlement sexuel. Si l’Europe lui tend toujours les bras – Domingo sera à Zurich la semaine prochaine –, sa carrière américaine semble terminée. Mais la presse s’interroge une nouvelle fois: comment séparer l’artiste de l’homme?

En 2018, au MET de New York. — © AFP
En 2018, au MET de New York. — © AFP

Le communiqué est partout dans la presse ce jeudi. Dans le Los Angeles Times notamment, le grand quotidien de la ville qui est née à l’opéra avec la légende Domingo. «Je vais continuer à laver mon nom, mais les accusations récentes dont j’ai fait l’objet dans les médias ont engendré une atmosphère qui m’empêche d’être utile à cette entreprise que j’aime tant.» #MeToo est passé par là. «Le cœur lourd», précise-t-il encore, Placido Domingo, 78 ans, au centre d’une enquête pour harcèlement sexuel, a démissionné ce mercredi de ses fonctions de directeur général de l’Opéra de Los Angeles, que l’immense ténor occupait depuis 2003.

Ce n’est pas une reconnaissance de culpabilité, mais un constat que son travail n’est plus possible. «Il abandonne aussi toutes les prochaines apparitions qu’il devait faire aux Etats-Unis, après déjà plusieurs annulations. Son départ de l’Opéra de Los Angeles est le signe que sa carrière américaine, qui s’est étalée sur cinq décennies, touche à sa fin», écrit le New York Times. Un séisme dans le monde de la musique.

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