théâtre
AbonnéL’autrice neuchâteloise Antoinette Rychner récrit à l’encre farceuse «Edmée», vaudeville paysan qui triomphait dans les années 1950. Trop longue et appliquée, la charge passe mal

Un coup de mousqueton. Léon l’Helvète (Valeria Bertolotto) est en pétard et ça ne rigole pas au Poche de Genève. Sa moustache résolument déprimée tremble comme une feuille dans la bise, mais il a le doigt sur la gâchette. Cow-boy, va! Edmée (Jeanne de Mont), sa coquine d’épouse, peut faire sa prière. «Cocu je suis, mais cocu méchant», grogne Léon. L’amant de service, un Polonais bâti comme un nageur olympique à la grande époque des triomphes est-allemands, écarquille les yeux. Il y a du rodéo dans l’air. Sauf qu’un officier gendarme échappé d’une série Z sort son colt à l’instant.