Tiken Jah Fakoly: «J’irai jouer demain dans les pays qui me l’interdisent aujourd’hui»
Musique
AbonnéLe musicien ivoirien a choisi le reggae comme arme de conscientisation. Etabli au Mali depuis dix ans, il se réjouit du réveil actuel des jeunesses d’Afrique de l’Ouest, à l’occasion d’une tournée européenne qui s’arrête jeudi à Lausanne

Depuis plus de trente ans, Tiken Jah Fakoly ne cesse d’empêcher l’Afrique de l’Ouest francophone de tourner complètement en rond. L’homme a épousé le reggae comme on entre en religion, et il monte sur scène comme il part au combat. Ses nombreux fans d’Abidjan à Bamako, en passant par Dakar, croient en lui et en sa parole. Des albums comme, Françafrique (2002) ou Coup de gueule (2004) constituent des bornes incontournables de l’histoire du militantisme artistique sur le continent et au-delà.