Il ne reste que quelques jours aux amateurs d’humour pour prendre part à une nouvelle aventure en Suisse romande. D’ici à ce dimanche soir, un collectif appelé La Torche récolte, sur son site web Latorche.ch des pré-inscriptions pour recevoir, ensuite, trois dessins humoristiques par semaine. Ils seront souvent accompagnés de billets d’humour et d’autres textes satiriques. Le système est innovant car les dessins seront envoyés directement sur une application pour smartphone.

L’aventure de La Torche est née en été 2017, avec l’idée de proposer, dans chaque canton romand, des dessins satiriques locaux. Une campagne de crowdfunding a permis de lever près de 40 000 francs pour la phase initiale du projet, et la première Torche a vu le jour dans le canton du Jura, où elle compte un peu plus de 700 abonnés. Les utilisateurs de ce service paient ainsi 60 francs par année pour recevoir trois dessins par semaine sur leur téléphone. Chaque canton possède ses propres dessinateurs.

De nouveaux cantons

Depuis le 23 mars, les initiants du projet veulent que La Torche essaime dans d’autres cantons. Sur leur site, ils permettent aux internautes de manifester leur intérêt pour que le service soit lancé de manière locale. Mardi après-midi, Fribourg était en tête avec 467 soutiens, devant le Valais (418), Vaud (405), Neuchâtel (315) et Genève (258).

A l’origine du projet, Luc Schindelholz fera le décompte dimanche soir. «Notre but est d’atteindre 500 soutiens par canton, pour y commencer ensuite nos activités, de manière échelonnée, dès le 23 avril. J’espère que le nombre de soutiens, et ensuite d’abonnés, sera important pour pérenniser le projet.» La Torche rémunère en effet les dessinateurs et Luc Schindelholz a fait ses calculs: l’idéal serait de compter, d’ici à une année, 1500 abonnés par canton, voire 2000 pour mettre de l’argent de côté afin de payer d’éventuels frais de justice en cas de poursuite contre un dessinateur.

Confiance

Pour l’heure, l’entrepreneur se veut confiant. «J’espère que le bouche à oreille et l’écho médiatique nous permettront de commencer cette aventure dans plusieurs cantons. Il va de soi que si une Torche cantonale ne compte pas assez d’abonnés, nous rembourserons ceux qui ont déjà payé.»