Le 18 juin, le peuple s’exprimera sur le renforcement des instruments juridiques de protection du climat. Nos articles et nos tribunes sur l'enjeu fédéral et sur des démarches menées dans les cantons
OPINION. C’est parce que la loi se traduira par des hausses de prix pour les consommateurs et que le recours accru à l’électricité n’est pas assuré que je voterai non, explique Pierre-André Page, conseiller national UDC, le parti à l’origine du référendum
OPINION. Il est immoral de prétendre que l’adoption de la loi climat nous coûtera plus cher, c’est aussi et surtout malhonnête, dénonce Jean-Pierre Danthine, l’ex-dirigeant de la BNS très impliqué dans les questions de transition énergétique
OPINION. A tous les raccourcis mensongers, les approximations et la mauvaise foi, il faut opposer les faits, et ceux-ci montrent clairement que la loi soumise au peuple le 18 juin est bonne pour notre indépendance et notre environnement, explique le Prix Nobel Jacques Dubochet
OPINION. C'est sa mise en œuvre souple qui fait tout l’intérêt de la loi sur le climat et il faut voter oui le 18 juin, argumente Christian Pauletto, ancien négociateur suisse pour le climat
OPINION. En ne fixant qu'un cadre général et de bonnes intentions, la loi sur le climat promet d'être une usine à gaz qu'il faut refuser, argumente l'ingénieur chimiste et consultant Michel de Rougemont
OPINION. La loi sur le climat sera probablement acceptée, mais sans le soutien de l’UDC, premier parti suisse, qui vit encore dans le mythe du «Sonderfall», écrit Jacques Neirynck. Pour qui il est urgent d’inventer un nouvel âge d’or qui fasse rêver
OPINION. Il ne faut pas choisir entre lutte pour le climat et lutte pour la biodiversité, rappelle François Turrian de BirdLife Suisse, qui appelle à voter oui à la loi sur le climat le 18 juin
OPINION. Le parlement a appris de ses erreurs, et son choix de cibler un cap en laissant de la souplesse sur la façon de remplir les objectifs, tout en ciblant les secteurs du bâtiment et de l’industrie, satisfait le socialiste Roger Nordmann, qui appelle à voter oui
CHRONIQUE. Les côtés problématiques de la loi CO2 qui lui ont valu d’être refusée ont disparu de la loi sur la protection du climat sur laquelle on se prononcera le 18 juin, et la Suisse serait donc bien inspirée de la voter, explique David Hiler
Lorsqu’il était parlementaire, Albert Rösti était un farouche opposant à un texte qu’il défend désormais comme conseiller fédéral. Il reflète la position du gouvernement sur une loi essentielle pour atteindre les objectifs climatiques que la Confédération s’est fixés
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