L'initiative dite «Monnaie pleine» propose de limiter le nombre d'émetteurs d'argent en Suisse. En apparence très technique, le débat prend une grande ampleur. Nos articles et les tribunes de nos invités
Les rares supporters romands affichent des profils très contrastés. Certains espèrent déclencher un débat semblable à celui sur le revenu de base inconditionnel, suivi de près à l’étranger
L'initiative «Monnaie pleine», qui sera soumise au peuple le 10 juin prochain, entend radicalement transformer le système bancaire suisse. Si elle est acceptée, la BNS obtiendrait les pleins pouvoirs. Décryptage des risques et des enjeux
Cette initiative est dangereuse, car elle brisera la raison d’être des banques, fragilisera la croissance économique et empêchera la banque centrale de disposer d’outils de politique monétaire adéquats, affirme Michel Juvet, associé de la banque Bordier
Le texte qui propose d’appliquer à la création d’argent électronique les mêmes limites que la monnaie réelle passe en votation le 10 juin. Les initiants ouvrent les débats sur ce sujet plutôt complexe
Une acceptation de l’initiative «Monnaie pleine» aurait des effets négatifs sur l’ensemble de l’économie suisse. Elle pénaliserait au premier chef les entreprises et les épargnants
La monnaie pleine est une variante du «100% money» développée dans les années 1930 notamment par l'économiste Irwing Fischer en réponse à la crise américaine. Cette idée continue de faire école parmi les plus grands économistes
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