Ils et elles sont nos «têtes chercheuses». Des scientifiques de Suisse romande que nous questionnons pour comprendre ce qui les occupe, les inspire, les fascine et les mobilise dans leurs recherches
Evan de Schrijver est épidémiologiste mais n’a jamais travaillé sur le Covid-19. Sa spécialité? Les effets du réchauffement climatique sur la santé, qu’il étudie dans le cadre de son doctorat effectué à l’Institut de médecine sociale et préventive de Berne, ainsi qu’au Centre Oeschger de recherche sur le changement climatique
Depuis 2014, Anne Kristol étudie le processus de naturalisation en Suisse dans le cadre de sa thèse. Agée de 35 ans, elle est aussi commissaire d’une exposition sur le sujet, ouverte au public jusqu’au 16 octobre 2022 au Musée gruérien, à Bulle
La thèse de doctorat de Mara Graziani a été récompensée en 2021. Au quotidien, cette spécialiste en intelligence artificielle utilise des algorithmes pour tenter de prévenir et détecter plus tôt des maladies comme le cancer
Professeure à la Faculté des lettres de l’Université de Lausanne, Danielle Chaperon a publié deux livres, l’un sur l’astronome Camille Flammarion, l’autre sur le poète Jean Cocteau. Elle est actuellement directrice du Centre d’études théâtrales
Pascale Jablonka est chercheuse et professeure au laboratoire d’astrophysique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Elle est spécialisée dans l’étude de la formation et l’évolution des galaxies
Julien Deonna et Fabrice Teroni occupent conjointement la chaire de philosophie des émotions au département de philosophie de l’Université de Genève. Ils étudient le rôle des émotions dans l’éthique, la rationalité, les arts et le bien-être
Dans son laboratoire de l’Université de Fribourg, la chercheuse américaine Adria Leboeuf étudie la manière dont les fourmis communiquent en échangeant des fluides par la bouche. Elle met aussi ces petits organismes en scène, pour mieux faire connaître son travail
Solène Morvant-Roux est socioéconomiste et professeure boursière du Fonds national suisse, à l’Université de Genève. Elle étudie les pratiques monétaires en Suisse, mais aussi au Mexique, afin notamment de mettre en lumière les inégalités
Suivez toute l'actualité du Temps sur les réseaux sociaux