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Alibaba, Uber… Les dessous des cessions de SoftBank

Le géant japonais des télécommunications et son fonds Vision multiplient les désengagements dans des licornes technologiques. Le malaise des investisseurs grandit. Avec raison?

Le patron de SoftBank Masayoshi Son à Londres en 2016. — © Neil Hall/Reuters
Le patron de SoftBank Masayoshi Son à Londres en 2016. — © Neil Hall/Reuters

Les spéculations vont bon train autour des raisons qui ont poussé Masayoshi Son, le fondateur de SoftBank – qu’il a créée en 1981 et qui fait partie de l’indice phare de la bourse japonaise, le Topix 100 – à se délester de ses participations dans Uber et Alibaba. L’une et l’autre sont emblématiques de la vision du charismatique leader autodidacte du groupe nippon numéro un d’internet et numéro trois des télécommunications: combiner investissements technologiques et ingénierie financière – avec fort endettement et effet de levier.

Certes, le calendrier et l’ampleur des deux transactions diffèrent. D’un côté, la vente des actions Uber par le fonds Vision 1 (FV1, le fonds phare de SoftBank lancé en 2016 et doté de 100 milliards de dollars) aurait rapporté 1,5 milliard de dollars entre avril et juillet 2022 selon Redex Research. De l’autre, la cession de 9,1% sur les 23,7% que SoftBank détenait dans Alibaba sous forme de contrats à terme prépayés devrait générer une plus-value de 34,1 milliards de dollars lorsqu’elle sera réglée en septembre.

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