Aides d’urgence
AbonnéDepuis mars et le début de la crise sanitaire, quelque 47 milliards de francs confédéraux ont été injectés dans l’économie pour éviter le naufrage. Une générosité inédite, mais facile à justifier. Ce d’autant plus qu’elle est peut-être surestimée. Récapitulatif

La Suisse n’a pas eu le choix. La pandémie de Covid-19 a fait voler en éclat sa sacro-sainte discipline financière. Depuis mi-mars et le semi-confinement imposé par le coronavirus, les autorités fédérales ont déboursé des dizaines de milliards pour tenter de compenser les pertes.
Cette générosité, transgression de l’habituel non-interventionnisme étatique helvétique, n’a pas empêché le produit intérieur brut (PIB) de chuter de 8,2% au deuxième trimestre. C’est historique.