Anna et Andreas Hug: «Nous ne pouvons pas retirer toute l’huile de palme de nos biscuits»
Alimentation
AbonnéDans un marché des douceurs bouleversé, la nouvelle direction bicéphale du fabricant de biscuits alémanique développe son offre à la restauration. Huile de palme et emballages figurent aussi sur la liste des enjeux auxquels Anna et Andreas Hug doivent trouver des réponses

C’était avant. Pendant les quelques jours qui ont précédé la flambée de coronavirus en Italie, faisant basculer la crise sanitaire au statut de pandémie mondiale: une virée dans la vallée suisse du biscuit en période de carnaval qui s’apparentait à une plongée dans un roman pour enfants. Depuis Berne, en ce 20 février, les familles grimées aux perruques colorées se serrent dans le train jonché de confettis qui, après une halte chez le fabricant bernois de bricelets Kambly, s’arrêtera à Malters. C’est dans ce décor de carte postale, au cœur de la Suisse, que se trouve le quartier général du lucernois Hug, des fours duquel sortent les Chocoly ou les Dar-Vida.