Après Credit Suisse, l’image des banques en question

Le rachat à marche forcé de la 2e banque suisse par sa rivale de toujours UBS soulève questions et critiques sur les conditions dans lesquelles un accord a été trouvé. Notamment, l’urgence aurait empêché les autorités de procéder à un vote des actionnaires. Le pays n’avait pas besoin de cela, déjà pointé du doigt pour ses difficultés à définir ses relations avec l’Union européenne et sa neutralité dans la guerre en Ukraine. Quelles seront les répercussions sur une des industries clés de l’économie helvétique, le secteur financier, mis à mal par la fin du secret bancaire? Sa réputation fondée sur sa sécurité et la stabilité souffrira-t-elle? Des actions sont-elles nécessaires pour inverser cette dynamique?