Le célèbre investisseur Warren Buffett les avait décrits comme des «armes de destruction massive» financières. Les «CDS», pour Credit Default Swap, servent à se couvrir contre les risques de défaut d’une obligation d’un pays ou d’une entreprise. Lors de la crise de l’euro, ils avaient largement servi à des spéculateurs pour parier sur le défaut de la Grèce en particulier. Or, au lieu de s’en servir comme une assurance, ces investisseurs moyennement bien intentionnés les achetaient «nus», c’est-à-dire sans même détenir la dette.