Environnement
Abonné«La durabilité, nous l’avons dans le sang, ont déclaré les assureurs lors de leur conférence de presse annuelle. Elle ne s’arrête pas à l’environnement et n’est pas réglée par l’augmentation du prix de l’essence et le durcissement des réglementations.» Ils dénoncent certaines propositions du Conseil des Etats

Pas un mot sur le coronavirus, si ce n’est pour rappeler l’expérience de plus d’un siècle des assureurs dans la gestion des catastrophes. Le climat a nourri, avec la réforme de la prévoyance professionnelle, l’essentiel de la conférence de presse annuelle de l’Association suisse d’assurances (ASA) jeudi à Zurich.
«La durabilité, nous l’avons dans le sang, nous, les assureurs», a déclaré Philipp Gmür, membre du comité directeur de l’ASA, insistant sur leur «approche à long terme». «La durabilité ne s’arrête pas à l’environnement ni au climat. Elle n’est pas non plus réglée avec la multiplication des taxes d’incitation, l’augmentation des prix de l’essence, le durcissement des prescriptions en matière de construction», a déclaré celui dirige par ailleurs le groupe Helvetia. Elle porte aussi, à son avis, sur la prévoyance pour les jeunes et les plus âgés.