Un œil sur la place financière
AbonnéOPINION. Le chargé de clientèle d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’avant la crise de 2008: il doit suivre davantage de réglementations, atteindre des rendements malgré les taux d’intérêt bas et maîtriser le numérique. Les investissements dans ces collaborateurs sont essentiels

Rares sont les professions à avoir dû se renouveler aussi profondément que celle de banquier privé sous l’effet de l’environnement extérieur. Certes, le conseil et la confiance sont, et resteront, la quintessence du métier, mais le relationship manager (RM) d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui d’avant la crise de 2008.
Le principal déclencheur de cette transformation est bien sûr la remise à plat des cadres réglementaires et fiscaux par les régulateurs nationaux, les administrations fiscales et les acteurs supranationaux. Le temps paraît loin où il était courant pour un banquier privé de prospecter dans différents pays sans se soucier des frontières, et d’avoir en portefeuille plusieurs centaines de clients.