La BNS a besoin d’un conseil d’éthique
OPINION
AbonnéOPINION. La neutralité sur les marchés financiers est un mythe, écrit le conseiller national vert fribourgeois Gerhard Andrey

Depuis la crise financière de 2008, la Banque nationale suisse (BNS), gardienne de notre monnaie, a dû relever des défis qui ont fait date. Malgré toutes les critiques qui lui ont été adressées, notamment dans le cadre du sauvetage des banques ou du franc fort, la Suisse a obtenu de bons résultats. C’est aussi grâce à la politique de la Banque nationale. Celle-ci reste toutefois sollicitée. Car le succès du modèle suisse s’est accompagné d’une complexification de la politique monétaire et de placement, et le bilan de la BNS a carrément explosé. Au cours des 15 dernières années, il a été multiplié par dix pour atteindre plus de 1000 milliards de francs.