Votation
AbonnéUn ouvrage coécrit par trois experts en sciences sociales pointe les limites et les failles de l’auto-réglementation des entreprises en termes de respect des droits humains et environnementaux. Et conclut que l’initiative du 29 novembre est un complément indispensable au concept de responsabilité sociale des entreprises (RSE)

Dans un débat idéologique, frontal, et on ne peut plus polarisant, Ellen Hertz et Yvan Schulz, en collaboration avec Wiebke Wiesigel, proposent de faire un pas de côté. A quelques semaines de la votation sur l’initiative sur les multinationales responsables, ces trois experts en sciences sociales et en ethnologie ont publié un livre qui vise à démontrer que l’auto-réglementation du secteur privé ne suffit pas à garantir le respect des droits humains et environnementaux.