Le fait de mettre l'accent sur les technologies de communication permet aussi de faire d'une pierre deux coups: «Les entreprises utilisent de plus en plus ce genre d'outils, par exemple celles qui ont une filiale aux Etats-Unis», explique Diane Reinhard, responsable de la filière MOC. Le volet technologique du cursus est d'ailleurs en constante évolution. Avec par exemple l'intégration des outils Skype, qui permettent à un groupe de se retrouver en conférence téléphonique sur Internet tout en travaillant en temps réel sur un document commun. «Ces outils n'existaient pas il y a quatre ans, lorsqu'on a commencé», relève Diane Reinhard.
Outre cet aspect technologique, la formation met l'accent sur deux autres axes: un bilan de compétences au sens large, tout d'abord, qui permet d'élaborer un projet personnel durant ces études. La construction d'un réseau ensuite, qui permet de renforcer son plan de carrière. Un des constats à partir duquel le post-grade MOC avait été créé est en effet que les femmes ont souvent un réseau professionnel beaucoup moins développé que celui des hommes.
«Sur les seize étudiantes ayant terminé, onze ont déjà eu une ascension professionnelle», souligne Diane Reinhard. Ainsi, Carole Blanc travaille actuellement comme cheffe de groupe à l'ORP de Fribourg. «Je n'aurais pas pu accéder à cette fonction sans ces études», relève-t-elle.
Le démarrage de la 3e volée est prévu le 25 avril et le cursus est en cours d'accréditation au niveau européen, afin que les études soient reconnues partout. Un enjeu crucial pour cette formation encore peu connue, car récente. «Il y a actuellement une pléthore de formations post-grade, résume Diane Reinhard, et il faut se battre pour se faire une place sur ce marché.»
Plus d'informations sur le site: http://www.he-arc.ch/hearc/fr/economie