Venir au bureau alors qu’on tousse et qu’on se sent fiévreux. Ecire quelques mails depuis son lit alors qu’on est en arrêt maladie. Des écarts que nous avons tous commis, ou presque. La Suisse ne dispose pas de chiffres à ce sujet, mais en France en 2019, 28% des arrêts maladie n’ont pas été pris, ou seulement partiellement, selon la société Malakoff Humanis. Des études dans plusieurs pays montrent également que venir travailler malade coûterait plus cher aux entreprises que l’absentéisme, notamment parce que les assurances compensent les absences mais pas les baisses de productivité. Et il y a évidemment le risque de contaminer ses collègues.